Visite d'une affreuse

La voila arrivée à l’entrée ce qui lui semblait être… un village.

Tout ça pour eux… Et dire qu’on s’entasse encore dans un manoir en ruine. Pensa t-elle en s’arrêtant, observant par la même occasion les lieux. A vrai dire, elle ne les pensait pas aussi nombreux et c’était aussi la première fois qu’elle venait ici. Elle n’avait donc aucune certitude quand au fait qu’elle était à la bonne adresse.

N’osant pas aller plus loin, elle attendait au début de l’allée principale, espérant que quelqu’un passera par là pour annoncer sa venue. De préférence quelqu’un qui ne fuira pas ou qui ne lancera pas l’alarme en la voyant ici.

Mauvaise idée ou pas de s’être aventurer ici, il était trop tard pour faire demi-tour. Mais quoi qu’il en soit, elle avait un bon motif.

Bonjour chére aventurière tu es venue nous rendre visite?
je m'appelle Ambre et je suis une jeunre guerriére aussi je viens faire un peu de ménage et de rangement ce matin ....
mais je t"en prie entre et viens te reposer tu as l"air d"en avoir bien besoin !!
t"en fais pas mes ami(e)s ne tarderont pas à passer par ici !!!
assied toi ......mets toi à l'aise

Giko passait par là et a peine vit il le visage du visiteur il se mit à hurler

"Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiii, fuyez, courez, on va tous se faire zigouiller!"

Tout en s'enfuyant : "Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii"

Par réflexe, elle recula de plusieurs pas, s’emparant par la même occasion de son arbalète qu’elle brandit vers le guerrier.
Elle était venue avec ses armes. Pas étonnant étant donné qu’elle ne savait pas vraiment où elle mettait les pieds. Mais au moins Chamsin avait confirmé ses doutes. Elle était bien au Soufle.
Et même si ne me le craignait pas, elle préférait rester sur ses gardes.

Restant à distance, elle redirigea son arbalète armée vers la jeune guerrière qui lui avait précédemment adressée la parole. Elle savait qu’en agissait ainsi, elle mettrait en rogne l’Aeris. Mais elle n’était pas venue pour ça.

« Tu me touches et je tire.

Je ne suis pas ici pour ça… »

"Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii"

Tiens tiens, il y a de l'agitation ici bas. Reconnaissant la voix de Giko, j'étais loin de me douter de se qui se tramais dehors. Pensant dans un premier temps que mes compagnons se livraient à je ne sais quel jeu infantile, je ne pressais pas forcement le pas pour savoir de quoi il retournait.

Mais la scène qui s'offraient à mes yeux, une fois dehors, était loin de se que j'avais imaginé. La tension était palpable, et le pugilat en cours ne semblait pas prendre une bonne tournure. D'autant que la bravoure d'Ysabeau qui s'avançait au devant d'Ara risquait de la mettre aussi en péril...

Je courais donc au devant de tous en m'écriant:

"Halte, Halte.... STOOOOOOOOP."

Tous se retournaient en ma direction. Tandis que je traversais la place en quatrième vitesse, je pouvaient voir le visage déconfit de Chamsin, main à l'épée, prêt à en découdre avec notre visiteuse. J'arrivais à la hauteur d'ARA, qui elle aussi n'était pas ce que l'on pourrait appeler d'une rodeuse détendu. Je lui souris néanmoins.

"Sois la bienvenue Ara"

Me retournant vers les miens stupéfaits:

"Ara est mon invité, je me porte garant d'elle durant son séjour ici"

Incrédules, chacun campaient sur ses positions et ne semblaient pas en position de rengainer leurs armes.

'Voyons voyons, mesdames, messieurs.... je vous invite à ranger votre matériel militaire! S'il eut fallu qu'il y ai du sang versé aujourd'hui dans notre campement par ma faute.... je ne m'en releverais point. alors s'il vous plait, pour moi, détendez vous'

puis de reprendre

"J'ai invité la cheffe de l'Ombre de Kilinaë dans notre village pour que nous puissions parler de diplomatie dans le calme et la courtoisie. Je vous serez donc grès de la traiter avec les égards dut à son rang".

Elle n'a certainement pas cautionné cela, ni même sollicité d'une quelconque manière sibylline dont les femmes ont le secret.
Pour tout dire, il est même certain qu'elle lui arrachera les yeux et la peau du visage si elle doit s'en rendre compte. Ou pire... écorcher ses jouets est un passe-temps du nécromant, la rodeuse doit certainement avoir d'autres centres d'intérêts. Il ne peut s'empêcher de frémir à cette idée, les yeux brillants dans l'ombre d'un arbre. Non pas de peur, non... D'excitation et de plaisir anticiper, sans aucun doute. Les gouts malsains du nécromant ne sont plus secrets, mais s'il aime exprimer son intérêt à ses façons fantasques et parfois sanglantes, l'idée que la générale expérimente sur lui des techniques inconnues... ha ! Mais elle n'en fera rien, il devra se contenter de cette néanmoins exquise torture qu'est la privation, et libérera sa frustration sur un jouet en rentrant. Ou sur ceux auxquels elle rend visite.

Pour le moment, il reste dans l'ombre, il suit sa générale à longue distance, laissant à un rat nécrosé le soin d'être ses yeux. S'il s'approche plus, elle le repérera... Peut être a-t-elle senti le rat, d'ailleurs... le vent ne souffle pas dans la bonne direction pour lui apporter l'odeur des chairs en décomposition, mais son instinct...
Qu'importe, si elle le repère, il libérera le sort et le rat ne sera plus qu'un cadavre parmi tant d'autres. Elle aura des soupçons, mais pas de preuves, donc pas de punition. Il en serait presque déçu...

La voilà arrivée au camp. Déjà des hurlements s'élèvent, des armes apparaissent et les menacent fusent.
Il ne peut s'empêcher de sourire face à tant de renommée.
Resté à bonne distance, il s'installe derrière un arbre, sous la protection de Fimine, laissant toujours au familier le soin d'observer la scène depuis l'anfractuosité d'un mur. Le campement a bien changé depuis sa dernière et unique visite... les manières des occupants aussi.

Oui, traitez la avec tous les égards qui lui sont dûs... S'il lui arrive quoi que ce soit, vous ne verrez pas l'aube se lever, les hordes de Kilinae s'en assureront.

Comme s'il l'aurait laissée s'introduire chez les "gentils" sans assurer ses arrières... Tout le monde sait qu'il ne faut pas faire confiance à cette engeance, surtout en période de changements.
Déjà, il commence à caresser son orbe, anticipant avec un sourire malsain les sévices qu'il leur infligera en cas de dérapage.

A son tour elle baissa son arme, l’accrochant à sa ceinture... et sans grogner. Elle se riait presque de cette scène qui s’offrait à elle.
Finalement Tigrrr était arrivé à temps. Encore un peu et la rôdeuse aurait fait ravaler ses menaces à la guerrière ignée qui ne semblait pas mesurer l'ampleur de ses paroles.

Enfin, Tigrrr… Le voilà le motif de sa présence ici. C’est lui-même qui lui avait proposé de lui rendre visite au campement du Souffle, suite à son dernier passage au manoir de l’Ombre. Celui-ci n’étant pas vraiment à l’aise dans ce lieu… macabre.
Quoi qu’il en soit, Ara était ici dans le but de poursuivre la conversation qu’ils avaient entamé.

Elle approcha le guerrier, restant derrière lui alors que le premier avait déjà fait demi-tour, puis elle lui chuchota en souriant

« Alors, on a oublié de m’annoncer ? »

A demi mots en direction de ma dangereuse amie.

"Je n'annonce jamais la venue de mes invités... Le mal ici n'a pas d'emprise. Les tensions que vous venez de percevoir ne sont que le jeu de ma déesse. Jamais elle ne consentirait que le sang coule ici.... fusse t'il celui d'assassins."

Malgrés son calme apparent, je sentais Ara quelques peu sous tension. La connaissant, ses hommes de mains avaient du l'accompagner sous son ordre ou de leur propre chef veillant ainsi la sécurité de leur générale. Cela était égal.

"Si tu daignes m'accompagner à la taverne, le temps de reprendre nos esprits et de dédramatiser la situation avec mes amis???"

Je souris à Ambre qui devait vraiment se demander dans quoi elle était tombé... Et lui demander de prévenir notre général qu'il était invité par son lieutenant à boire un godets avec une de nos plus farouche ennemie

Hum hum, j'ai bien fait de rester dans les arbres et je comprend mieux la méfiance de notre général envers cet hôte poursuivie par un rat auréolé d'un maléfice sordide.
D'instinct je décoche une flèche avec un message d'alerte ! "repéré mago avec l'insigne des ODK, semble en transe"
Quelle drôle de peaux qu'il porte et cette odeur pouah ce sera très facile de le surveiller!

D'un geste, je fit signe à Badjo de garder sa position et que la situation était sous contrôle.
l'index et le majeur en direction des yeux. Il savait. Je savais

Sans dire un mot, le nécromant lève les yeux vers le craquement entendu dans les branches de l'arbre. Le rat n'a pas besoin de sa présence dans sa tête pour s'acquitter de sa filature.

Douce Fimine, vous avez bien changée... sans vouloir paraitre grossier. Vous voilà bien barbue et bien vilaine...

Il observe l'individu en silence, avec le calme et le détachement curieux dont il sait faire preuve devant une bête étrange juste avant de décider de quelle façon il jouera avec et que ses pulsions ne le changent.
Vermine de Vulfume, le rôdeur a déjà prévenu ses comparses... soit.

Toujours assis au pied de l'arbre, dos au tronc, et la tête levée vers les branches, ses yeux commencent à pétiller et il adresse un sourire malicieux au rôdeur.

"Juste une question... En admettant que vous ayez le temps de prévenir vos amis, pensez vous qu'ils puissent arriver avant que je ne vous tue?"

« Très bien, je te suivrai. »

Elle n’avait pas tout à fait compris ses derniers mots, ainsi que ces derniers gestes mais elle accepta l’invitation sans montrer de réticences. Cela dit, le fait d’imaginer qu’elle risquait de se retrouver assise à la même table que ces petits animaux qui hurlent et courent partout, la tracassait un peu.
Elle n'était pas des plus sociables et préférait de loin les petits comités très, très restreints. Mais ne préférant rien dire à ce sujet et ne sachant réellement ce qui l'attendait, elle patientait le temps que Tigrrr se transforme en guide.

Oui Drealath, tu peut me" tue" toyer lui jette son rat embroché sur une de mes flèches, nul maléfice ne rentre dans notre citadelle, je resterai avec toi le temps que durera la visite de ton général et sache que si je doit me battre même pour elle je le ferai!

« Héhéhé Vayu, pas d’pot si j’compte bien : tout le monde est encore debout, soit six morts d’écarts avec ce que t’avais prédit.. Envoie la monnaie, six cents tout rond, héhé.

Grmpf.

Fais pas c’te tête, la faute à pas d’chance… J’y croyais plus pour la ptite guerrière du début non plus.. »


J’aime pas perdre. En plus c’était tout bon là normalement… Le scénario était déjà imprimé. Mothachod. Je quitte la mansarde, descend dans la cour d’un pas énervé et, sans un regard aux présents parce que bon ils auraient pu faire un effort, je passe la porte. « J’vais faire un tour ! »

Ouaip c’est ça, faire un tour.. Histoire de voir si c’est juste le village ou bien si c’est le tout qui va d’travers.

Ambre était interloquée , presque figée sur place!!
elle réalisait que son hospitalité était à lorigine de cette scène et des tensions qui avaient envahi les lieux ...elle hésitait la main sur sa massue (dérisoire arme face à ses compagnons et l"envie d"aller se cacher dans un trou de souris !!!,
mais en aprenant que la Baronne (mal fagotée vu son rang quand meme) était bien une invitée, elle se rassura et repris lentement le chemin de sa première destination ; aller faire le ménage!!! car ses vaillants amis nétaient pas forcement les plus ordonnés ....
elle réfléchissait à cette nouvelle "leçon " et au fond sentait quà présent elle connaissait un peu mieux les tempéraments des membres de sa guilde !
Elle se dépécha car elle devait veiller à ce que tout soit le nickel !!! sale corvée !!

Ara me suivait discrètement jusqu'à notre taverne.

https://eoliatde.forumactif.org/en-salle-f1/le-petit-coin-d-ombre-au-fond-t626.htm#14344