Alors que les ombres ne sont plus, que les formes se dissipent et réapparaissent à l'envie des étoiles et de leur lumière tamisée, quelque chose approche.
Ne recherchant ni l'invisibilité qu'apporte la nuit mais n'annonçant pas non plus sa venue, la chose avance d'un pas sûr et tranquille, comme si elle était certaine de sa destination, du chemin ainsi que de l'environnement.
Grâce à la lumière provenant d'un maigre bâtiment, on peut réussir à discerner un homme, de noir vêtu ou de sombre, difficile de déterminer la couleur exacte mais l'utilité certaine d'un tel habit par cette nuit n'est autre que passer inaperçu.
Comme il l'avait prévu, il avait rassemblé suffisamment d'informations sur le campement, son emplacement, et aussi son manque de surveillance.
Personne devant lui pour le questionner, personne sur les côtés pour le dévisager ou l'ignorer et, pour l'instant, personne derrière pour surveiller.
Détecter la vie et donc les humains, pour un nécromant n'est qu'un souffle à faire.
Il continuait sa marche vers un certain bâtiment, l'auberge, lieu où il pourrait sans aucun doute prendre connaissance des informations qu'il devait d'avoir.
Désormais, malgré le fait qu'il n'y ait personne, n'importe qui pourrait sortir d'une des bâtisses proches.
Ou peut-être que personne ne sortirait à une heure pareille et il arriverait à son objectif sans être interpellé.