Une silhouette sombre à l’horizon. Alors que seul le désert entourait le campement du Souffle d’Eolia, une personne approchait à grand pas. Alors qu’elle s’approchait, les occupants des quelques maisons commencèrent à s’agiter. Certaines mères rappelaient leurs enfants et s’enfermaient dans leurs maisons, les vieillards en firent de même et les maris les plus courageux sortirent leurs armes. La silhouette passa devant les premières maisons, sans même regarder les différents individus que se trouvaient autour de lui. Le nouvel arrivant passa tranquillement, dévisagé par les occupants du campement. Ils tentèrent d’apercevoir son visage, mais les seuls choses qu’ils pouvaient distinguer, était l’énorme armure porté sous la cape partant des pieds et remontant jusqu’au visage pour former une capuche qui cachait plus de la moitié de la figure de cette personne. Ce qui attirait le plus le regard des gens était l’épée imposante accrochée à la ceinture de cet homme.
Il arriva devant le bâtiment le plus grand et qui semblait le centre de discutions et de décision de ce campement. Le guerrier leva lentement les yeux : une chope était dessinée sur l’enseigne. Il eu un petit sourire et entra. Les discutions et breuveries cessèrent instantanément. Tous les regards furent tournés vers ce nouvel arrivant. Les chuchotements commencèrent à se faire entendre. Le guerrier regarda autour de lui, et ne vit aucun danger immédiat. Il leva ses mains et fit tomber sa capuche.
-Salutation messieurs, même si la plupart d’entre vous veulent me tuer, je vous le déconseille car de puissants sortilèges me protègent et une puissante armée serait alertée d’une attaque sur ma personne. Je ne suis pas venu ici vous tuer mais juste voir mes nouveaux ennemis et vous dire ma position par rapport à votre nouvelle attitude. Votre neutralité, je la respectais, mais désormais, je vous tuerais sans hésiter.
Le guerrier s’approcha lentement du comptoir, plongea sa main dans sa cape, sorti une bourse et la lança au tavernier.
-Une tournée générale. Aujourd’hui, nous trinquons à votre santé, en espérant que vous combattrez bien, et mourrez digne sous ma lame.